En décembre dernier, je publiais quatre carnets sous la Collection bouée de secours dont l’un s’intitule La philosophie du let it be — Parce que le bonheur n’a pas à être compliqué. Ce carnet, vous vous en doutez, nous amène dans les fameux dédales du lâcher prise; endroit que nous voudrions mieux connaître et visiter, mais dont nous cherchons encore probablement la porte d’entrée.
LE DÉSIR D’ÊTRE HEUREUX
Ma théorie concernant le lâcher prise ou le let it be est que, si nous sommes véritablement animés par le désir d’être heureux, il nous sera alors plus facile d’accéder à un état d’acceptation et d’accueil lorsque certaines circonstances se présentent à nous.
Pourquoi? Parce que nous nous concentrerons principalement sur notre besoin de nous sentir mieux plutôt que sur celui de contrôler, d’avoir raison ou de gagner à tout prix.
Imaginez que nous nous mettions, à partir d’aujourd’hui, à tout analyser en termes de c’est bon pour moi et ce n’est pas bon pour moi et que nous nous fassions un point d’honneur de ne jamais tomber dans ce qui nous entraîne dans l’inconfort et le malaise.
Notre point d’attraction principal devenant notre désir d’être heureux, tout ce qui, en temps ordinaire, nous aurait probablement perturbés ou démolis, deviendrait secondaire puisque ça ne concorderait plus avec l’objet de notre quête. Nous y porterions donc de moins en moins d’attention.
Notre esprit devenant entraîné à pousser du revers de la main tout ce qui est défavorable à notre bien-être, les choses sont donc rapidement remises en perspective et nous ne perdons plus de temps et d’énergie à essayer de comprendre l’incompréhensible ou de gérer l’ingérable. Notre but ultime est d’être heureux, tout simplement.
LAISSER L’EAU DE LA RIVIÈRE S’ÉCOULER
Je compare souvent la vie à une rivière. Chaque fois que nous empêchons le mouvement naturel d’une chose (même si pour nous, ça ne semble pas naturel), nous créons un embâcle. En refusant de voir ou d’accepter la vérité, par exemple. En voulant emprisonner les situations ou les gens dans une réalité qui n’est pas la leur. En nous acharnant à vouloir changer ou contrôler ce qui arrive.
Nous pouvons sentir qu’il y a embâcle dans notre vie lorsqu’il y a une baisse significative de notre énergie vitale. Nous nous sentons alors épuisés sans trop comprendre pourquoi. Ces symptômes ou ressentis indiquent simplement qu’il y a un blocage, un refus de laisser les choses être ce qu’elles doivent être. Probablement parce que nous avons peur…
Nous devons apprendre à faire confiance. À développer une sorte de foi aveugle dans le fait que rien n’arrive pour rien et qu’il y a toujours une leçon positive à retirer de toute situation, même si celle-ci, sur le coup, est souvent perçue comme une malchance ou un revers.
Cela ne veut pas dire que nous devons devenir apathiques ou que nous devons assister à notre vie sans rien faire, mais plutôt reconnaître que nous mettons souvent beaucoup trop d’efforts et d’énergie dans des gens ou des situations qui n’en valent pas la peine, c’est indubitablement la première étape pour accéder à la philosophie du let it be. Rappelons-nous: le bonheur n’a pas à être compliqué.
J’offrirai une version numérique de La philosophie du Let it be — Parce que le bonheur n’a pas à être compliqué à tous ceux qui m’écriront un commentaire ci-dessous. Je ferai aussi tirer un ensemble des quatre livres de la Collection bouée de secours le lundi 23 avril.
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