Je suis aux anges en pensant à l’été qui se termine. Mes enfants aussi (je l’espère!). On a eu le temps de se reposer, de se baigner, de parler et de s’observer un peu aussi! En vacances avec Mila, j’ai pu prendre le temps de discuter avec elle et de répondre à ses questions concernant sa petite peau fragile. C’est de famille chez nous. Sa grande soeur Kaia souffre de psoriasis et elle d’eczéma. «Maman, quand vais-je voir s’effacer mes taches? Ça me pique moins qu’en hiver, mais j’ai encore la peau sèche…»
Qu’on le veuille ou non, une peau, ça ne se change pas. On naît avec et on doit l’entretenir du mieux que l’on peut. Avec le temps, on trouve des astuces qui nous aident à la préparer chaque jour. Quand on est jeune par contre, cela n’est pas si évident à comprendre. Combien de soirées j’ai passées à tenir doucement les mains de ma fille pour ne pas qu’elle se gratte au sang? Combien de savons et de produits pour la lessive avons-nous testés? Combien même de recettes maison ai-je développées (je m’en viens pas mal bonne!) L’hiver, avec le chauffage, je ne glisse pas des petits pots de beurre dans un panier comme la maman du petit chaperon rouge, mais des petits pots d’hydratant dans le sac d’école de ma fille avec des petites notes au professeur. Mon coeur de maman souffre, mais sa peau elle, en rougit.
Nous avons tous nos histoires de peau. J’avoue que je ne peux moi-même sortir de la maison sans une crème à mains au risque de craquer comme un vieux meuble antique. L’idée même de me laver les mains sans avoir de crème à ma portée me fait grincer les dents. Pour ceux qui souffrent d’eczéma, le désagrément est beaucoup plus vigoureux. La peau est notre enveloppe corporelle, mais quand elle picote, tire, s’enflamme, rougit et même craque, c’est une autre paire de manches.
C’est pour cela que j’ai accroché sur le nouveau mot clic #eczprimetoi. Car pour ceux et celles qui souffrent de conditions dermatologiques, il n’y a rien de mieux que de communiquer sur la chose et surtout, de poser des questions. Premièrement, cela permet de désamorcer les petites gênes et même parfois l’isolation que ces conditions peuvent forger. C’est souvent en parlant de ses soucis que l’on peut réaliser à quel point nous ne sommes pas seul. Un mot-clic, ça ne change pas le monde, mais cela peut certainement permettre de s’informer sur les nouvelles pistes de solutions qui s’ajoutent.
Quand on lit quelques chiffres de la Société canadienne de l’eczéma, on réalise que ce type de souci fait partie du quotidien de bien des familles
- 25 % des enfants qui s’absentent de l’école en raison de l’eczéma s’absentent de l’école 10 jours ou plus chaque année.[1]
- 58 % des parents/aidants ont signalé une interruption ou une perte du sommeil chez les enfants atteints d’eczéma.[1]
- 21 % des parents/aidants ont signalé que les enfants ressentaient de l’anxiété en raison de l’eczéma.1
- 11 % des enfants atteints d’eczéma évitent les activités sociales.[1]
L’eczéma est souvent considéré comme une affection infantile, mais bon nombre continueront d’en souffrir à l’âge adulte. Que l’on soit petit, parent de petits, ou déjà grand, il est important de se garder informé et d’avoir un bon programme de prise en charge. Que l’on ait une eczémaman pour nous le rappeler ou non, il faut savoir que le traitement médicamenteux est important, car il permet de soulager les symptômes de l’eczéma, comme la douleur et les démangeaisons.[2]
DES RESSOURCES: POUR OBTENIR DAVANTAGE DE RENSEIGNEMENTS, VISITEZ LE http://www.eczemahelp.ca/fr/.
[1] Eczema Society of Canada (2019). Atopic Dermatitis: Patient Insights Report Available at: https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2019/02/ESC_Insights-Report_Nov-2017-1.pdf
[2] Canadian Dermatology Association (2019). Eczema. Available at: https://dermatology.ca/public-patients/skin/eczema/
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Ce message a été commandité par Pfizer Canada. Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont purement les miens.